Il est de belles rencontres…
J’ai eu le plaisir de rencontrer ce petit couple de Parisien en vacances en automne 2008.
Installé depuis le matin sur une place, je présentais quelques toiles posées sur des chevalets.
Il faisait un « froid de canard » et très de peu de monde s’était aventuré sur la place.
Vers 11 h00, un couple s’est approché de mes toiles.
Apparemment amateurs d’art nous avons parlé peinture.
Ils étaient en ballade dans la région et en profitaient pour visiter Musée et Galeries d’Art.
Intéressé par mon travail, ils sont devenus acquéreur d’un tableau intitulé : le village.
Le village, huile sur toile, 50 x 61 cm (collection privée)
Ce fut ma première vente en extérieur !
Depuis, je ne manque pas de garder le contact et de leur adresser chaque année ma carte de vœux.
Je tenais à mettre sur ce site la très belle lettre que Monsieur A. Mayssonnier
a eu la gentillesse de m’adresser à son retour de vacances.
08 avril 2009
Cher Monsieur,
A mon retour de voyage (en Tunisie pour un temps plus ensoleillé que celui de ces derniers mois) j’ai eu le plaisir de trouver votre « catalogue – souvenirs » que vous avez bien voulu m’adresser.
Je tiens par la présente à vous remercier de cette délicate attention à laquelle j’ai été très sensible. Cette présentation discrète et de bon goût m’a permis de mieux apprécier un panorama de vos tableaux si divers.
En effet, votre mini-exposition à Mandelieu début 2008 avait déjà mis en relief quelques exemples de votre création. Ce catalogue apporte donc une connaissance plus approfondie de celle-ci, faisant découvrir d’autres aspect de votre peinture remarqués dans l’exécution heureuse de scènes urbaines : impasse du Baou, Hôtel de Ville…, la place au petit matin par exemple et par l’interprétation très particulière que vous en donnez.
Toutes ces reproductions agrémentées de commentaires affectifs issus de souvenirs d’enfance, de moments vécus… amplifient les liens entre le tableau et son créateur pour mieux laisser des marques de ces instants teintés souvent de nostalgie et emprunts d’imaginaire. Mais cet « imaginaire » dans son amplitude, demeure néanmoins le résultat d’une transformation intérieur de la sensibilité d’une perception, d’un état d’âme et peut-être même l’ élément créateur du tableau.
« Inventé » évidemment, cet imaginaire très personnel matérialise le reflet intime d’une réflexion, d’images, d’une émotion.. pour s’inscrire peu à peu sur la toile.
Celui qui à la chance, le talent de pouvoir concrétiser une perception à l’origine purement physique et réelle de ce qui l’entoure et de traduire en même temps des réactions non palpables de son cœur dans une œuvre unique, ajoutera ainsi un lien précieux dans la transmission de ses interprétations, de ses pensées… vers des regards de tous ceux, curieux et surtout intéressés de les découvrir pour leur propre bonheur.
Aussi, je vous souhaite beaucoup de ces « regards », un plein épanouissement dans votre art et la réussite de vos projets.
Croyez, cher Monsieur à mes sincères salutations.